Les leçons de la nature
L’enseignement de la nature
Il y a quelques jours, en train de lire dans l’herbe, une fourmi a attiré mon regard. Elle était chargée d’un lourd fardeau et suivait la trace la ramenant à la fourmilière. Mon livre était sur son chemin, sa première réaction fût : de voir comment elle pouvait faire pour poursuivre son chemin sans devoir passer sur le livre qui était l’inconnu, sans repères. Finalement elle ose, mais la matière de la page la fait glisser tout en bas, j’ai ressenti cette panique, elle essayait de s’agripper pour ne pas perdre son chemin. La voilà de nouveau sur l’herbe. Je la regarde qui retourne exactement au même endroit et sa seconde réaction fût, cette fois la prudence et point de hâte pour avancer sur le livre. La voilà qui arrive enfin de l’autre côté et cette fois sans problèmes, je la regarde continuer sa route pour ramener son trésor à la fourmilière. J’ai souri et je me suis dit, bien courageuse cette petite fourmi, si elle n’y était pas arrivé, elle aurait surement recommencé en s’y prenant autrement encore une fois.
Qu’est ce qui l’a poussé à surmonter sa peur ? La nourriture qu’elle transportait ? Sa place et sa participation au sein de sa communauté ? L’amour de ses congénères ?
On retrouve ce genre de comportement chez beaucoup d’animaux, qui contribuent à la survie du groupe, qu’ils soient mammifères ou non. On pense peut-être à tort que les animaux n’ont pas de sentiments que c’est de l’instinct et pourtant, une mère dans la nature se sacrifie pour protéger ses petits. Certains insectes vont jusqu’à donner leur vie pour donner la vie, les saumons aussi et bien d’autres. Ils le font tous sans attentes, sans peurs, sans se demander les conséquences que cela va engendrer, ils vivent l’instant présent juste par Amour pour les autres de leur espèce, pour leur bien-être, parce qu’ils sont reliés et que chacun à sa place, qu’ils ne jugent pas, qu’ils font ce qui semble le mieux pour eux, quand ils font une erreur et qu’elle n’est pas fatale, ils s’y prennent autrement. Nous sommes des animaux avec une conscience et parfois je me demande si toutes ces autres espèces ne sont pas plus conscientes que l’humain. Alors oui même un animal vit et meurt mais tout est fertilité, ce qui meurt nourrie ce qui vie, la vie est un cycle où tout a sa place, où tout à raison d’être. La nourriture peut-être d’un tout autre ordre qu’alimentaire. Dans le cycle de la vie, la mort et la renaissance, c’est évoluer vers une autre conscience. Quand on préfère ne pas être conscient, on détruit tout, il n’y a qu’à regarder la planète, elle peut mourir, mais renaitre ??? Elle est à l’image d’une grande partie de l’humanité, l’égoïsme, le non amour, le non-respect, le déni, l’irresponsabilité, etc… l’inconscient c’est se voiler la face. Nous sommes tous responsable de nos choix et de nos actes et personne d’autre. Quand nous voulons que les choses changent et que nous le savons et bien il ne faut pas rester dans l’inaction, il faut agir et dans le bon sens, pas en faisant n’importe quoi, sinon c’est encore de l’inconscience. Tout au fond de nous nous savons toujours ce qui est bien ou pas. De toute façon la vie est là pour nous l’enseigner, tant que nous ne voulons pas vivre en étant conscient et responsable. Souvent j’entends « oui je sais, mais c’est vrai je ne le fais pas », alors il ne faut pas se plaindre si rien ne change, c’est en appliquant qu’on voit les résultats, mais le changement est parfois douloureux sur le moment.
La différence entre les animaux et nous c’est que nous savons, avant d’agir, alors servons nous en intelligemment.
Nadia VIEZ